De nouveaux éléments concernant l’affaire Maëlys viennent d’être dévoilés par les proches de la fillette. Ils dessinent une image encore plus noire de Nordahl Lelandais.
Nordahl Lelandais ne lâche pas les parents de Maëlys
Nordahl Lelandais, mis en examen pour meurtre dans le cadre de l’affaire Maëlys, participait à la fin du mois de septembre à une reconstitution de la nuit du drame. Un moment qui a été très dur pour les parents de l’enfant, d’autant que le trentenaire, ex-militaire, aurait été particulièrement froid avec eux.
C’est en ce sens que vont les témoignages des proches de la famille recueillis par Paris Match (version papier) et dont Closer se fait l'écho. La tante de Maëlys de Araujo, Séverine, raconte notamment comment pendant la reconstitution, Nordahl Lelandais n’a pas lâché les parents de la fillette. "Lui qui n'a émis aucun regret, formulé aucune excuse. Pendant toute la reconstitution, il a soutenu le regard de Jennifer et de son mari. Même lorsqu'il a mimé les quatre ou cinq coups portés à Maë. Des coups de poing d'une telle violence qu'il a arraché la tête du mannequin. Devant ma soeur... ", raconte-t-elle. Jennifer Cleyet-Marrel avait déjà raconté dans un post Facebook, le regard insupportable de celui qui est également mis en examen pour l'assassinat d'Arthur Noyer.
Affaire Maëlys : ce que Nordahl Lelandais a dit au cours d’une audition
D'autre part, via les témoignages qu'a obtenus Paris Match, c'est une nouvelle cartographie de ce qu’il s’est passé pendant la fête de mariage qui se dessine. Juste avant que Nordahl Lelandais ne fasse monter Maëlys de Araujo dans sa voiture. Alors qu’il n’était pas invité, il apparaît sur des images prises par les invités. "Lors du vin d’honneur, à Pont-de-Beauvoisin, au moment du traditionnel lancer de bouquet. Au fond, Lelandais fume, seul. En short et tee-shirt, comme un touriste égaré sur le chemin de la plage", écrit ainsi le magazine, photos à l'appui.
Six mois après avoir été écroué, Nordahl Lelandais a finalement avoué le meurtre de Maëlys de Araujo, qu’il assure être accidentel. D’après Séverine, au cours d’une audition avec les gendarmes, l’ancien maître-chien – "un monstre, dénué de sentiments et d'humanité" - aurait même assuré que "Jennifer [la mère de l’enfant] lui avait donné l’autorisation d’emmener Maëlys".
Des assertions et des comportements qui sont très durs à encaisser pour les proches de l’enfant.
Et sa tante d’ajouter : "Mes parents ont perdu l'appétit de vivre".