Face à son public, au Crush party organisé pour lui à Valence, l’ex-président de l’Assemblée nationale a conté une mésaventure qu’il a vécu, cette semaine, à son arrivée en Espagne.
Guillaume Soro, qui a foulé le sol espagnol le lundi 7 octobre dernier, révèle y avoir passé une mauvaise nuit ce jour. Il a partagé à ses partisans les déboires qu’il a failli avoir avec un détachement de la police barcelonaise qui a débarqué dans son hôtel pour procéder à son arrestation. `
Les faits, selon Guillaume Soro, ont lieu entre 3h et 4h du matin.
C’est à cette heure tardive de la nuit, souligne-t-il, que les policiers envoyés pour son arrestation ont « assiégé » sa chambre.
Ces derniers se présentent comme étant des agents de Interpol (Police internationale), lui annoncent son arrestation et demandent de les suivre. Injonctions auxquelles refuse de se soumettre l’ancien Premier ministre et ex-chef du Parlement ivoirien, qui, après d’âpres discussion, arrive, selon son récit, à dissuader les policiers espagnols.
Ce, après avoir joint le siège d’Interpol à Lyon, en France, qui n’était pas informé de l’opération selon les procédures en la matière.
« Ce qui a pu se passer, c’est que l’Interpol Abidjan a du appeler l’Interpol de l’Espagne, sans passer par le siège, juste pour m’humilier, qu’on me voit menotter en Espagne », pense, indigné, Guillaume Soro, qui dit avoir écrit à l’ambassadeur d’Espagne en Côte d’Ivoire, ce dernier non plus n’étant au courant de l’opération ratée.
Très remonté, le président du Comité politique, qui a réitéré sa candidature à l’élection présidentielle de 2020, a décidé de porter plainte contre les auteurs de cette arrestation manquée.
« Ça, je ne vais pas laisser. Je vais porter plainte ici, parce que la loi ne permet pas à la police de descendre chez un citoyen avant 6h du matin. Moi, on m’a assiégé entre 3h et 4h du matin, parce que je venais faire un Crush en Espagne. J’aurai des avocats qui vont régler çà.
Ah non, je ne vais pas accepter çà ».
Guillaume Soro dénonce des « manœuvres » pour tenter de le « briser » et prévient.
« Ils sont loin de vouloir me briser. Plus ils font ça, plus je suis déterminer d’aller jusqu’au bout en 2020 ».
A propos, le président du Comité politique a annoncé son retour au pays qui va cadrer avec le lancement de son mouvement politique pour la conquête du pouvoir dénommé ‘’Génération du peuple solidaire’’ (Gps). « D’ailleurs, on a fini les concours de Gps et tout ça.
Je rentre à Abidjan pour lancer la première conférence citoyenne du Gps.
Je demande aux Ivoiriens de se mobiliser pour que je lance notre mouvement, ‘’Génération du peuple solidaire’’ (Gps) dans le mois de novembre ».
F.D.BONY