Elle était l’invitée, hier, du ‘’Fauteuil blanc’’ du Nouveau Réveil. Une tribune de débat sur l’actualité organisée par le groupe Le Réveil, à son siège, à Cocody.
La présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (URD, opposition), Danièle Boni Claverie, s’est dite “convaincue’’ lundi à Abidjan que le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara “veut briguer un 3e mandat’’, estimant que l’équipe du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly est en réalité “un gouvernement de campagne’’.
“A l’URD, nous sommes convaincus qu’il veut briguer ce 3e mandat. De toutes façons, le gouvernement qu’il vient de mettre en place est un gouvernement de campagne. Ce sont des directeurs de campagne qui sont placés là’’, a affirmé Mme Boni Claverie, lors d’une conférence de presse au siège du journal le Nouveau Réveil.
Invitée du ''Fauteuil blanc'', une tribune d'échanges avec la presse, initiée par ce quotidien proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition), la présidente de l’URD a indiqué que “la constitution ne permet pas’’ à M. Ouattara de se présenter.
(…) Concernant la prochaine élection présidentielle, la présidente de l’URD a réaffirmé que les tensions politiques actuelles ne se prêtent pas à un scrutin apaisé. “Nous sommes inquiets et nous disons que toutes les conditions sont réunies pour qu’il y ait une crise préélectorale majeure. Et ça nous n’en voulons pas’’, a-t-elle ajouté…
Source :Alerte Info par fratmat.info
Elle, c’est l’ex-ministre de la Communication sous le président Henri Konan Bédié. Danièle Boni Claverie est, par ailleurs, présidente d’un parti politique baptisé Urd (Union républicaine pour la démocratie).
La présidente de l’Urd était accompagnée, pour la circonstance, de plusieurs personnalités politiques dont le président du Mfa, Innocent Anaky Kobenan, du Secrétaire exécutif en chef du Pdci-Rda, Maurice Kakou Guikahué, du président du Pit, Aka Ahizi Daniel, du président du Rpp, Ouattara Gnonzié, le président de Eds, Pr Georges-Armand Ouegnin, Franck Anderson Kouassi, représentant le Secrétaire général du Fpi et le doyen Kouassi Apété.
Le décor étant planté à l’heure indiquée, soit à 10 heures, les invités composés des autorités politiques, des journalistes et des membres de la société civile ont eu droit au mot de bienvenue du premier responsable de la maison, le président-Fondateur du Groupe Le Réveil, Denis Kah Zion, qui s’est dit très honoré de la présence de ces nombreux invités.
Il a surtout rendu un vibrant hommage à la présidente de l’Urd avant de se réjouir qu’elle soit la première personnalité politique féminine à être reçue au Fauteuil blanc du Nouveau Réveil.
Denis Kah Zion n’a pas tari d’éloges face à cette brillante intellectuelle qui a été la première femme journaliste en Côte d’Ivoire. Elle a débuté sa carrière en 1963 et a travaillé pour plusieurs medias en Côte d’Ivoire et à l’étranger avant d’occuper le poste de ministre de la Communication.
Invitée en qualité de présidente de parti, pour ce Fauteuil blanc, Danièle Boni Claverie s’est prêtée au jeu en répondant aux questions des journalistes sans fauxfuyant mais surtout avec aisance.
« L’Urd sur la scène politique ivoirienne », c’est le thème autour duquel ont tourné les échanges avec la presse. Au cours de cette rencontre d’échanges, la présidente de l’Urd s’est prononcée sur la marche et la vie de son parti, les rapports que son parti entretient avec les plateformes Eds et Cdrp avant de porter un regard sur l’actualité sociopolitique et les enjeux électoraux de 2020.
Danièle Boni Claverie, visiblement très à l’aise dans cet exercice, a donné clairement la position de son parti sur toutes les questions qui lui ont été posées. Notamment la question du 3e mandat d’Alassane Ouattara, l’actuelle Cei, ses relations avec la plateforme mise en place par le président Bédié avant de donner ses recettes pour des élections apaisées.
Le directeur général du Nouveau réveil était le modérateur de ce face-à-face entre les journalistes et l’illustre invitée qui a duré 1h30 mn.
C’est par des acclamations que les nombreux invités qui ont effectué le déplacement ont salué la brillante prestation de la présidente Danièle Boni Claverie. Au nombre desquels, le président-fondateur du groupe le Réveil, Denis Kah Zion qui, dans son mot de clôture, a exprimé toute son admiration pour la première personnalité politique féminine à être passée au Fauteuil blanc mais qui surtout a séduit par son éloquence et la maitrise du sujet.
Sur ce, rendez-vous a été pris pour une prochaine édition du Fauteuil blanc qui, selon Denis Kah Zion, est ouvert à tous.
LANCE TOURE
Source: lenouveaureveil.com
Situation sociopolitique: Danièle Boni Claverie appelle l’opposition à éviter le piège de la division
Danièle Akissi Boni Claverie, présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (Urd) était ce lundi 28 octobre, l’invitée du journal "Le Nouveau Réveil", dans le cadre de sa tribune d’échanges intitulée « Le fauteuil blanc du Nouveau Réveil ».
Cette rencontre qui avait pour thème: « l’Urd sur la scène politique ivoirienne », a également enregistré la présence de plusieurs cadres de l’opposition. Au nombre desquels, Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Pdci-Rda ; Georges Armand Ouégnin, président de Eds ; Ouattara Gnonzié, président du Rpp ; Konan Kouadio Siméon, Président de l’Ipp ; Aka Ahizi du Pit ; Anaki Kobenan du Mfa ; Denis Kah Zion, membre du bureau politique du Pdci-Rda et patron du journal Le Nouveau Réveil, ainsi que l’ancien ministre Kouassi Apetey.
Pendant environ 2h d’horloge, la présidente de l’Urd a partagé avec la presse, sa lecture de l’actualité sociopolitique. L’ancienne ministre de la Communication sous l’ex-Président Henri Konan Bédié a insisté sur la nécessité pour l’opposition ivoirienne de rester soudée. « Le paysage politique ivoirien est en train d’évoluer depuis le rapprochement entre les différents partis de l’opposition. Et surtout celui entre le Pdci et Fpi. L’opposition mobilise de plus en plus de monde. L’Urd s’en réjouit, car nous avons toujours souhaité et recherché l’union et la solidarité au sein de l’opposition. Nous tenons le bon bout. La peur a désormais changé de camp. Mais l’opposition doit éviter le piège de la division. Elle doit parler d’une même voix », a-t-elle insisté.
Pour Danièle Boni Claverie, l’opposition ivoirienne a toutes les chances de remporter l’élection présidentielle de 2020. « A ce jour, tous les experts sont unanimes qu’aucune formation politique en Côte d’Ivoire, ne peut gagner à elle seule, une élection. C’est pourquoi, je salue le rapprochement entre Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo. Je me réjouis aussi que Guillaume Soro ait rejoint la plateforme de l’opposition. Au deuxième tour de l’élection, tous les autres partis de l’opposition soutiendront celui qui sera le mieux placé, à l’issue du premier tour. Il faut espérer que cet automatisme puisse se faire. Nous à l’Urd, nous sommes optimistes », a-t-elle affirmé.
Elle s’est aussi prononcée sur la question de la Commission électorale indépendante (Cei). « Cette Cei ne nous convient pas. Elle n’est pas conforme à la décision de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Le parti au pouvoir compte à lui seul, au moins 12 représentants sur les 15. On veut nous l’imposer. Nous n’en voulons pas et nous ne l’accepterons pas. Nous voulons une Cei neutre, indépendante, une Cei aux normes internationales. Il faut que le dossier Cei et le processus électoral soient mis à plat et que les discussions reprennent entre le pouvoir et l’opposition, afin d’obtenir une Cei conforme à l’esprit de la décision de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Il faut une liste électorale propre. Nous réclamons aussi la gratuité de la Carte nationale d’identité. Nous restons ouverts aux discussions pour aboutir à un consensus », a-t-elle poursuivi.
A propos de la réconciliation nationale, Danièle Boni Claverie estime qu’elle ne saurait se faire sans l’ancien Président Laurent Gbagbo. « Il faut que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé puissent rentrer en Côte d’Ivoire. Gbagbo est incontournable dans le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire. Il faut aussi que tous les prisonniers civils et militaires issus de la crise post-électorale de 2011 soient libérés. Tout cela peut se faire en un temps record, si le gouvernement en a la volonté », a-t-elle déclaré.
CASIMIR DJEZOU
Source: fratmat.info